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Evénement : “La ville” aux 27e Rendez-Vous de l’histoire à Blois

Événement

Laurent Coudroy de Lille, Cédric Feriel

« La ville » aux 27èmes Rendez-Vous de l’histoire de Blois
Du 9 au 13 octobre 2024

 

 

 

Entretien avec Isabelle Heullant-Donat, professeure des Universités à Reims, membre du comité scientifique, et Francis Chevrier, directeur des Rendez-Vous de l’histoire de Blois

Cédric Feriel : “La ville” a été le thème des 27èmes Rendez-Vous de l’histoire 20241. Ce thème rencontrait-il une actualité particulière pour votre comité scientifique ou d’organisation ? (figure 1)

Francis Chevrier : De mon point de vue, qui est celui d’un organisateur plus que d’un historien, le thème de l’année est un fil rouge d’approfondissement mais ne résume pas l’ensemble des Rendez-Vous. Blois est un événement plus large, qui touche l’actualité de l’histoire en général.
Quelques contraintes pèsent sur le choix du thème : en premier lieu, toutes les périodes de l’histoire doivent y être représentées. La ville répond très bien à cet aspect. Ensuite, il faut qu’il y ait une masse critique suffisante d’historiens et d’historiennes concerné.es. Certains thèmes, pourtant passionnants, trouveraient sans doute moins de succès en raison du nombre possible de communicants (par exemple « La Chine »). Ensuite il est important que le thème choisi résonne avec les programmes scolaires, car le partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale est essentiel pour les Rendez-Vous, tout comme l’est la participation des enseignants du secondaire et du primaire. La dernière contrainte est que notre thème parle – et ici c’est évident – au grand public !
Le thème de La ville, qui est déjà venu dans nos discussions les années précédentes, satisfait toutes ces dimensions.

 

fig. 1_Affiche du festival/Couverture du Chrono des Rendez-Vous.

 

Laurent Coudroy de Lille : pour tout dire, nous (la SFHU) avons été étonnés que ce thème n’ait jamais été choisi depuis les débuts de Blois. Il nous semble qu’il y a depuis longtemps une actualité scientifique et une « masse critique » de chercheurs et publications sur un thème aussi vaste…

Isabelle Heullant-Donat : oui, c’est exact et parmi la liste de thèmes possibles, il nous a semblé que celui-ci était vraiment mûr, en effet, en lien avec l’histoire environnementale, celle de l’hygiène et de la santé, mais aussi celle de la citoyenneté… Le thème de la ville peut se décliner de multiples façons dans l’actualité et dans une perspective plus politique, dans son sens de « cité ». Il permet aussi d’explorer les rapports avec le territoire, ainsi que l’enjeu des échelles : grandes et petites villes, métropoles et mégapoles ; etc. Il y a eu beaucoup de recherches et de travaux publiés depuis l’Histoire de la France urbaine des années 1980 ! Pour répondre à votre interrogation, la ville avait affleuré dans nombre de thématiques déjà abordées dans de précédentes éditions des Rendez-Vous de l’Histoire de Blois.

Cédric Feriel : vous avez choisi la « ville » plutôt que l’« urbain ». Quelle place cette distinction, très présente en histoire urbaine, a-t-elle eu dans vos réflexions ? De quelle façon avez-vous souhaité aborder ce thème très vaste ?

Francis Chevrier : « la ville » parle sans doute davantage au grand public que « l’urbain ». Les Rendez-Vous ne sont pas un colloque, mais relèvent de l’Université populaire.

Isabelle Heullant-Donat : le mot « ville » a pu changer de sens, depuis les textes du Xe siècle – où il apparaît – jusqu’à aujourd’hui. Le texte de présentation ( voir encadré 1 ) rappelle et explicite des notions comme urbs et civitas, étant entendu qu’« urbain » s’oppose ici à rural. Mais nous ne souhaitions pas non plus exclure le rural quand celui-ci est en lien avec la ville, et il l’est toujours ! La ville est une agglomération de population, comme on la définit au XVIIIe siècle, mais elle n’est pas que cela. Cette définition ne doit pas limiter le sujet, ce que d’ailleurs les Rendez-Vous ont bien montré. D’ailleurs, la définition de la ville a été débattue dans quantité de débats et tables-rondes, permettant de poser de nombreuses questions. La conférence inaugurale, faite par une géographe, Magali Regheza-Zitt, l’a aussi rappelé avec force. L’approche des géographes sur la ville n’est évidemment pas identique à celle des historiens, et croiser les approches est toujours fructueux.

Francis Chevrier : nous avons découvert à cette occasion les travaux de Magali Regheza-Zitt. Cette conférence inaugurale a eu un succès exceptionnel, avec standing ovation, ce qui n’est pas ordinaire. Son intervention n’était pas optimiste, mais elle était passionnante ! D’autres géographes sont intervenus aux Rendez-Vous, comme Michel Lussault.

Laurent Coudroy de Lille : la ville amène-t-elle davantage d’interdisciplinarité qu’un autre thème ? Une question que l’on peut aussi se poser est de savoir si la ville est d’abord un cadre, un décor des faits historiques, ou si elle est plus que cela, si elle est constitutive de l’historicité.

Francis Chevrier : il était évident que la ville ne pouvait être prise que comme un cadre, mais aussi un esprit. La conférence de Patrick Boucheron – « L’air de la ville de la ville rend-il vraiment libre ? » – y répondait.

Isabelle Heullant-Donat : la ville ne peut pas être un simple cadre, car elle serait figée… alors qu’elle est évidemment le produit de toutes sortes de dynamiques. Toute l’histoire urbaine le démontre et les débats ont insisté sur le caractère dynamique de la ville. Même si on a pu mettre en avant des définitions comportant des critères bien définis (population, limites spatiales…), l’historiographie italienne, par exemple, montre autre chose, par exemple pour le Moyen Âge, à travers la notion de quasi-città, ville sans évêché qui répond cependant à certains critères de définition de la ville (démographiques, économiques, sociaux, architecturaux, etc.). Il faut donc entrer dans le détail des fonctions, des pouvoirs, des services publics associés au fait urbain. Et quand la ville perd certaines de ces fonctions, cela pose problème.

Laurent Coudroy de Lille : il paraît que les propositions de Tables rondes ou Cartes blanches ont été particulièrement nombreuses cette année. La lecture de cet énorme programme est formidable pour un réseau comme le nôtre, et une revue comme Histoire urbaine. Une belle base de données… vous avez travaillé pour nous ! Nous sommes heureux que de nombreux membres de notre association aient participé.
Ce foisonnement était-il étonnant ? Quelles tendances avez-vous constaté dans celles qui ont été reçues ? (voir encadré 2)

Francis Chevrier : d’année en année, le nombre de propositions croit considérablement. Nous en sommes très heureux, et le programme montre l’immense diversité des structures avec lesquelles nous travaillons. Les choix sont très difficiles, car en effet on a eu de très nombreuses propositions. Cela se fait avec les partenaires, mais aussi en lien avec les collectivités locales qui nous soutiennent. Ces dernières ont montré un grand intérêt pour ce sujet qui constitue leur quotidien, ils ont aussi fait des propositions.

Isabelle Heullant-Donat : quand on reçoit 155 propositions (en 2024) de cartes blanches et qu’il n’y a que 44 places pour les accueillir, les choix sont en effet très difficiles ! Dans une perspective de diffusion du savoir, les laboratoires de recherche, par exemple, souhaitent de plus en plus participer à la manifestation de cette manière, ce qui a contribué à l’augmentation substantielle du nombre des propositions.
Parmi les critères de choix, on ne priorise pas les cartes blanches qui recoupent les thèmes des table-rondes proposées par le conseil scientifique, et on favorise tout ce qui est trans-période. Mais c’est un crève-cœur que de devoir refuser des propositions de qualité faute de place pour les accueillir…

Cédric Feriel : puisque ce n’est pas un colloque universitaire, y a-t-il un équilibrage des intervenants au sein des Rendez-Vous ?

Isabelle Heullant-Donat : dans la sélection des cartes blanches, ce qui motive le conseil scientifique, c’est la façon dont la proposition est formulée et construite. On ne se préoccupe pas trop de l’origine des propositions et on parvient finalement à une certaine diversité thématique. Si on n’y arrivait pas, on y porterait remède, car il faut éviter les doublons et favoriser la diversité des approches.

Francis Chevrier : il y a aussi des propositions qui viennent des responsables des INSPE, qui forment les enseignants, de l’Inspection académique… Il y a en outre des soupapes qui permettent de gérer d’autres propositions, avec le Salon du livre qui correspond aussi aux maisons d’éditions. Il y a aussi le cinéma qui permet de donner une cohérence à l’ensemble.

Isabelle Heullant-Donat : en 2024, l’essentiel des 155 propositions de cartes blanches reçues tournaient autour du thème de la ville. Mais le programme ne se limite pas aux cartes blanches ; avec le « Lab du jeune chercheurs » ou encore le Marathon des images, les historiens interviennent individuellement et peuvent aussi faire des propositions en dehors du thème principal. Du côté des propositions de l’Éducation nationale, quantité ne relèvent pas du thème de l’année – et cela est très bien ! Le thème est un affichage, mais en dehors de celui-ci, il y a la possibilité de proposer des sujets très variés.

Francis Chevrier : le thème de cette année – la ville – a beaucoup « vampirisé » le festival, signe certainement de sa prise avec l’actualité. Sur les 605 propositions et 1539 intervenants, le thème a représenté une bonne moitié du festival. Effectivement, le Salon du livre rééquilibre les choses, tout comme le cinéma, puisque c’est le film d’histoire en général qui est représenté, avec la participation de l’Institut national de l’audiovisuel. L’économie, domaine toujours présent à Blois, a joué un grand rôle aussi cette année : des commerces en ville au réchauffement climatique.
Il y a eu 56.000 entrées cette année. Plus que la population de la ville de Blois !

Cédric Feriel : Des Rendez-Vous « sur » la ville se tenaient aussi « dans » une ville. Comment s’organise concrètement ce type d’événement à Blois ?

Francis Chevrier : Blois offre bien des avantages. Quand Jack Lang m’a demandé de trouver une idée de festival, alors que j’avais œuvré au Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges (qui en était en 2024 à sa 36ème édition) avec Christian Pierret qui en fut fondateur et en est président. Blois est une ville plus importante que Saint-Dié, plus centrale et proche de Paris, avec davantage de lieux, donc de possibilités d’événements (figure 2). 20% de notre public vient de Paris, 50 % du Val-de-Loire, et le reste des autres régions, ainsi que quelques étrangers…
En un sens, les limites de Blois (en taille) font aussi la particularité des Rendez-Vous. C’est aussi très bien, car l’espace un peu contraint donne un esprit au festival, une ambiance qui n’existerait pas dans une plus grosse ville. Si ces Rendez-Vous avaient lieu dans des villes comme Lyon ou Marseille, on passerait inaperçus…

 

fig. 2_La fondation du doute, l’un des lieux des Rendez-Vous (photo : Histoire urbaine).

 

Blois a vraiment la taille parfaite (figure 3). Dans l’autre sens, le festival est un grand moment pour la ville. Pour certains commerçants, ce week-end leur apporte leur équilibre, des vendeurs de parapluies aux… coiffeurs, car figurez-vous que beaucoup d’intervenants ont le souci de leur coupe de cheveu avant leur intervention ! On touche encore ici à un aspect des usages de la ville !
L’agglomération Agglopolys, la municipalité et les services de la commune sont aussi très attachés à ces rencontres. C’est indéniablement un projet de ville pour Blois.

 

fig. 3_La ville de Blois investie (programme général : https://rdv-histoire.com/sites/rdvhistoire/files/2024-10/programme_rvh_2024_au_031024.pdf, p 112)

 

Laurent Coudroy de Lille : les très nombreux partenariats institutionnels (région, département…) et les médias présents (France culture, France 3, Le Monde, Libération, Télérama, La Croix…) ou encore la revue L’histoire donnent toujours un retentissement considérable à l’événement. Mais quels ont été les retours du public à l’issue de cette édition ?

Francis Chevrier : nous avons lancé un questionnaire pour connaître la satisfaction du public… mais en général, quand ça ne va pas, on nous le dit très vite. Les retours sur cette édition ont été tout de suite très positifs. On l’a vu pendant le festival lui-même.

Isabelle Heullant-Donat : les jeunes, les étudiants sont pour nous un public très important, et leurs retours ont été aussi très favorables cette année. C’est extrêmement réjouissant de les rencontrer, tout comme nos collègues, au hasard de circulations dans la ville de Blois, entre un lieu et un autre, et même dans les files d’attentes ! Pour les étudiants, assister à des débats et conférences présente aussi de grandes vertus pédagogiques (figure 4).

 

Fig. 4_Cédric Feriel, Laurent Coudroy de Lille, Isabelle Hellant-Donat, Francis Chevrier (capture d’écran de l’entretien)

 

 


Encadré 1

La ville aux rendez-vous de l’histoire, texte de présentation1

Qu’est-ce qu’une ville ? D’emblée, la réponse n’est pas évidente : est-ce la taille de la population, l’extension géographique, les fonctions, l’architecture… qui définissent une ville ? La hiérarchie sociale de ses habitants ? Une ville par opposition à quoi, d’ailleurs ? La campagne, le village, la banlieue, le « contado » ?

La diversité des termes pour la désigner dans les périodes plus anciennes est très parlante: urbs (la ville de pierre, l’espace construit), civitas (la ville des hommes, l’entité sociale), ou encore polis (la communauté politique).

Selon les époques, les continents aussi, l’objet des Rendez-vous de l’histoire de Blois obéit à une pluralité de définitions. Le foisonnement des sujets traités dans les tables rondes, conférences et cartes blanches indique qu’il existe en outre plusieurs manières de faire et d’écrire l’histoire de la ville.

On peut, et c’est bien l’objet de l’histoire urbaine, s’intéresser à la forme de la ville, sa topographie, son bâti et ses transformations. Depuis plusieurs années des objets d’étude se multiplient : aux côtés des murs, des rues, des places, des immeubles, des bâtiments publics et religieux, désormais les jardins, le mobilier urbain, les friches ou les bâtiments industriels -entre autres- s’invitent dans la réflexion. Les destructions et recompositions urbaines occupent également les historiennes et les historiens : villes bombardées, assiégées, détruites, rasées… et reconstruites.

L’histoire des représentations et des émotions a également toute sa place dans l’histoire de la ville : souvent pensées pour impressionner ou émerveiller, certaines villes n’ont cessé d’être commentées par les voyageurs, les pèlerins, les touristes. Elles suscitent une attente, un émoi, de l’amour mais aussi parfois du dégoût voire de la haine.

Travailler sur les villes c’est aussi comprendre leurs fonctions : la typologie est ici fort riche, des villes capitales aux villes portuaires, des villes industrielles aux villes nomades, des villes nouvelles aux villes musées… Il ne s’agit pas de les énumérer mais plutôt de pointer les évolutions, les hybridations des fonctions urbaines.

Enfin, un domaine de recherche très vivant cherche à comprendre comment on « vit la ville ». La ville vécue, c’est au fond tout ce qu’on peut faire dans la ville, tout ce qu’on peut observer dans un milieu urbain en en interrogeant la spécificité. Ce peut être l’activité politique et l’organisation municipale, mais aussi l’emboîtement des pouvoirs urbains et nationaux ; religieux et professionnels ; la ville espace de production et de consommation ; comprendre ce que la colonisation a fait aux villes ; quelle est la place des villes dans les mouvements sociaux: la révolution est-elle d’abord urbaine ?

Mais c’est aussi l’organisation sociale et professionnelle et la place, bien sûr, des bourgeoisies, dans cette hiérarchie qui peut être interrogée, tout comme celle des étrangers, migrants, artisans, pèlerins…

La ville trouve enfin toute sa place dans les développements très actuels de l’histoire environnementale : les pollutions urbaines, le traitement des déchets et leur recyclage, les systèmes d’approvisionnement, les marchés, la voirie, l’hygiène intéressent directement l’histoire sociale et politique des vies urbaines et, plus largement, de la citoyenneté.

Texte écrit par des membres du Conseil Scientifique des Rendez-vous de l’histoire : Catherine BRICE, professeure à l’Université de Paris Est-Créteil, Guillaume CALAFAT, maître de conférences à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, Isabelle HEULLANT-DONAT, professeure a l’Université de Reims-Champagne-Ardennes

 

 


Encadré 2

Les membres de la SFHU, abonnés et membres du comité de lecture de la revue et lauréats du prix de thèse d’histoire urbaine, ont participé aux tables-rondes et conférences de Blois.

A partir du programme foisonnant des Rendez-Vous, nous avons essayé, pour mémoire, d’en constituer une liste1.

Jeudi 10 octobre

Boris BOVE : De quoi Paris est-il la capitale ?

Charles DAVOINE (prix de thèse 2016) : Matérialité de la ville. Quand le bâti parle de la société urbaine.

Florent GARNIER : Taxer les citadins. Villes et fiscalité en France du Moyen âge à nos jours.

Vincent LEMIRE (modérateur) : Voir/représenter la ville : cartographie et photographie.

Vanessa CARU (prix de thèse 2011) : Les villes coloniales.

Alexandre FRONDIZI (prix de thèse 2019), Ulrike KRAMPL : Partir de la ville.

Camille CORDIER : La fabrique du Paris des Antilles. Esclavage, consommation alimentaire au cap français. 1670-1789 (Lab jeune chercheur)

Céline VAZ (modératrice), Laurence BUCHHOLZER, Catherine SALIOU, Laurent COUDROY de LILLE et Renaud EPSTEIN (tous deux en remplacement de Raphaële BERTHO) : Urbaphilie. Eloges de la ville de l’Antiquité à nos jours (fig. 5)

fig 5_Carte blanche « Urbaphilie. Eloge des villes de l’Antiquité à nos jours », au Château Royal, le 10 octobre (de gauche à droite : Renaud Epstein, Laurence Buchholzer, Céline Vaz, Catherine Saliou, Laurent Coudroy de Lille) (photo : Histoire urbaine).

Vendredi 11 octobre

Olga LEMAGNEN (prix de thèse 2024) : Reconstruire la mémoire urbaine : la bibliothèque historique de la ville de Paris et ses acteurs (Lab du jeune chercheur).

Matthieu SCHERMAN : Quand les techniques fabriquent la ville. XIV-XXIe siècle.

Inès BEN SLAMA : La commune avant Paris. Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux (1870-71) (Lab jeune chercheur).

Catherine SALIOU : Des bains en ville de l’Antiquité à nos jours.

Olga LEMAGNEN (prix de thèse 2024), Conférence : Le vieux Paris dans les collections photographiques de la Bibliothèque nationale de France. Eugène Atget, mais encore ? Actualité de la recherche et nouvelles perspectives.

Patrick BOUCHERON : L’obsession de la hauteur en ville, de la tour de Babel à Burj Khalifa.

Thierry GUILLOPÉ (prix de thèse 2024) et Asma HADJILAH (prix de thèse 2022) : La Casbah d’Alger : l’habiter, la penser et la transformer du début du XIX siècle à nos jours).

Laurent CUVELIER (prix de thèse 2020) : Les graffitis à l’assaut des villes.

Thierry GUILLOPÉ : Violences en ville.

Brigitte MARIN (modératrice) et Vincent LEMIRE : Restituer le paysage des villes du passé : de la topographie historique à la réalité virtuelle.

Louis BALDASSERONI (modérateur), Pauline VALADE : Quand la rue fait société, de l’Antiquité à nos jours.

Thierry GUILLOPÉ (prix de thèse 2024 ; modérateur) : Réclamer, négocier, contester l’action publique ; le rôle des habitants dans la construction de la ville contemporaine (Lab du jeune chercheur).

Etienne ANHEIM (modérateur): La ville en partage. Savoir et pratiques des communautés urbaines. XV-XXIe siècles.

Roxane CHILA : Arriver en ville.

Cédric FERIEL (modérateur), Arnaud EXBALIN (prix de thèse 2014), Anne MONTENACH, Judith RAINHORN, Julien SOREZ : Quoi de neuf en Histoire urbaine ?

fig. 6_Carte blanche « Quoi de neuf en histoire urbaine », à l’Hôtel de Ville le 11 octobre (de gauche à droite Cédric Fériel, Judith Rainhorn, Juien Sorez (Non visibles ici : Anne Montenach et Arnaud Exbalin) (photo : Histoire urbaine).

Patrick BOUCHERON : « La ville idéale. Théories et expériences ».

Samedi 12 octobre

Emmanuel BELLANGER : Histoire des quartiers populaires. La parole aux habitants (XIX-XXIe siècles).

Vincent LEMIRE : (conférence) : Jérusalem. Histoire urbaine d’une ville paradoxale.

Patrick BOUCHERON : Haïr la ville.

Mathieu EYCHENNE : Les grandes villes du monde arabe médiéval : Damas, Bagdad Cordoue, Marrakech et Le Caire.

Camille CORDIER : Urbanisme et environnement. Le cas des villes coloniales d’Amérique (XVI-XVIIIe siècles).

Catherine SALIOU (modératrice), Alexandre FRONDIZI : Les temps de la ville : rythmes, périodisation, historiographie.

Paul LECAT (modérateur), Charlotte VORMS : Taudis, marges, bidonvilles.

fig. 7_Carte blanche « Taudis, marges, bidonvilles », le 13 octobre à l’INSA (de gauche à droite Charlotte Vorms, Serge Olivier, Isabelle Backouche (Non visibles ici : Paul Lecat et Thibault Montbazet) (photo : Histoire urbaine).

Eric LE BOURHIS (prix de thèse 2016, modérateur) : Les villes socialistes et post-socialistes face à la question du logement. URSS, Yougoslavie, Russie (Lab jeune chercheur).

Patrick BOUCHERON : Faire le récit des imaginaires communs. Retour sur l’écriture de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

Boris BOVE : Etre bourgeois et vivre bourgeoisement en Europe (XII-XVe siècle).

Dimanche 13 octobre

Corine MAITTE (modératrice) : Travailler dans la rue.

Vincent LEMIRE : Autour de Gaza. Le patrimoine urbain sous les bombes : ce que peuvent les historien.nes.

Cléo RAGER, Marie-Emeline STERLIN-CATHEBRAS (prix de thèse 2024) : Par cri public, à son de trompettes ou des cloches. Assemblés générales et vie politiques dans les villes à la fin du Moyen âge (Lab du jeune chercheur).

Patrick BOUCHERON : l’air de la ville rend-il vraiment libre ? (conférence de clôture).

1 L’ordre présenté ici est celui du programme Le chrono.

Nous ne reproduisons ici que les intitulés de tables rondes d’intervention.

Cette liste n’est pas exhaustive (notamment des participations aux salon du livre, atelier pédagogique, économie aux Rendez-vous, cycle cinéma…).


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Cédric Feriel (24 janvier 2025). Evénement : “La ville” aux 27e Rendez-Vous de l’histoire à Blois. Histoire Urbaine. Consulté le 6 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/135ib


Cédric Feriel

Maître de Conférences en histoire contemporaine Université Rennes 2 / EA 7468 Tempora Groupe de recherche Inventer le Grand Paris

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